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Comment lire notre guide

« Où et comment placer son argent ? Comment faire fructifier son argent ? Dans quoi investir son argent ? Comment investir ? Quelle est la meilleure façon d’investir son argent ? Comment diversifier son patrimoine ? Comment préparer sa retraite ? ».

Ces questions font partie des préoccupations principales des Français. Avec la multiplication des solutions d’investissement, trouver le meilleur produit adapté à sa situation personnelle devient un vrai challenge. Pour y répondre, nous avons listé 72 façons de placer et/ou de diversifier votre épargne.

Chacun des placements listés est accompagné d’un paragraphe descriptif et de critères objectifs de différenciation.

La durée d’investissement recommandée

C’est la durée d'investissement conseillée. On classe généralement les investissements selon 3 catégories :
• court terme (CT) : 3 à 5 ans
• moyen terme (MT) : 5-8 ans
• long terme (LT) : 8 ans et plus

Le couple risque-rendement

C'est le niveau de risque du placement en fonction du rendement. Nous avons opté pour une échelle de 1 à 7 d'après l'indicateur synthétique de risque et de rendement SRRI, allant du moins risqué au plus risqué et du moins rentable au plus rentable.

La complexité du produit d'investissement

Il s’agit de la complexité administrative et financière à gérer et maîtriser un placement. Nous avons opté ici pour une échelle de 1 à 5, allant du moins complexe au plus complexe.

Le minimum d’investissement

C’est le montant minimum approximatif à investir pour que l’investissement ait un intérêt financier. La plupart des investissements impliquent des frais de gestion ou de transaction fixes qui nécessitent un volume d’investissement suffisant pour les absorber et obtenir un rendement final acceptable.

Investir dans l'immobilier locatif direct

Les logements d'habitation nus

La location nue consiste à louer un bien immobilier sans meubles ou équipements particuliers autres que ceux requis par la loi. Les revenus sont imposables à l’impôt sur le revenu (IR) au titre du régime des revenus fonciers. Un logement est, en principe, loué sans aucun meuble. Il doit toutefois comporter les équipements de base, comme une salle de bain et des éléments de cuisine. Il appartient au locataire de le meubler.

Le propriétaire peut néanmoins équiper l’appartement avec des éléments complémentaires, comme le réfrigérateur ou le four par exemple, afin de procurer au locataire un meilleur confort de vie et ainsi diminuer le risque de vacance locative.

Le dispositif Pinel attire de nombreux particuliers désirant investir dans un logement neuf afin de le louer à des tiers. Par rapport à un bien neuf classique acheté au même endroit, les logements achetés dans le cadre de ce dispositif sont pourtant surpayés par rapport au prix du marché , de 25 % à 30 %.La réduction d’impôts de 12 %, 18 % ou 21 % octroyée n’est donc pas suffisante pour combler le surplus payé à l’entrée.De plus, les loyers sont plafonnés afin d’attirer des locataires aux revenus plus modestes, généralement inférieurs à ceux pratiqués à l’endroit où le bien est loué, et le risque d'impayés est dès lors plus élevé.

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Les logements d'habitation meublés

Un logement meublé doit être équipé des meubles et des équipements nécessaires pour assurer la possibilité au locataire de vivre, manger et dormir. Le locataire doit ainsi pouvoir s’installer immédiatement, en apportant seulement ses affaires personnelles.

En signant un bail meublé, le propriétaire s’engage pour une durée d’un an renouvelable par tacite reconduction, contre trois ans pour une location nue.

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Le local commercial

Il est possible d’acquérir les murs d’un fonds industriel, commercial et artisanal pour en permettre l’exploitation par un professionnel via un bail commercial. On parle d’achat de « murs commerciaux » ou « murs de boutique ».

Contrairement aux biens résidentiels, le prix des murs de locaux commerciaux ne se fixe pas au prix au m². Pour le calculer, il faut connaître ou estimer le loyer du local ainsi que la rentabilité attendue.

Exemple : Un local qui dégage 15 000€ de loyer chaque année et dont la rentabilité attendue est de 6% sera évalué à 250 000€ (15 000 x 100/6).

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Les parkings

Il est possible d’acheter des places de parking ou des garages et de les louer à des particuliers ou des entreprises. L’achat d’un parking est généralement un premier pas dans l’investissement immobilier mais peut également permettre de diversifier son patrimoine.

Attention toutefois aux charges et aux impôts par rapport à la surface.

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22 000€

Investir dans l'immobilier locatif indirect

La société civile de placement immobilier (SCPI)

Une société civile de placement immobilier (SCPI) est une structure d’investissement de placement collectif dont l’objet est l’acquisition et la gestion d’un patrimoine immobilier professionnel, comme les bureaux, commerces, entrepôts, hôtels, cliniques ou maisons de retraite.

La société de gestion s’occupe de collecter de l’argent auprès de particuliers, trouver des biens dans lesquels investir, gérer ce parc immobilier et redistribuer les loyers et/ou les avantages fiscaux aux associés.

Il y a 2 grands types de SCPI :

• la SCPI fiscale répond à des objectifs de défiscalisation.

• la SCPI de rendement permet de générer des revenus complémentaires.

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1 500€

L'organisme de placement collectif immobilier (OPCI)

Un organisme de placement collectif immobilier (OPCI) est un produit d’investissement immobilier similaire à la SCPI de rendement. Il s’en distingue toutefois par sa composition. À dominante immobilière, soit 60 % de ses actifs, le capital de cette typologie de fonds est également composé d’actifs financiers et de liquidités.

L’OPCI est une alternative pour les détenteurs de parts de SCPI souhaitant diversifier leur portefeuille et investir dans de nouveaux produits de rendement.

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Le groupement foncier agricole (GFA)

Un groupement foncier agricole (GFA) est une société civile ayant pour objet la création et la conservation des exploitations agricoles. Il assure et facilite la gestion des exploitations dont il est propriétaire, notamment en les donnant à bail à long terme, permettant ainsi de créer des exploitations agricoles et de pérenniser le patrimoine foncier en vue de sa transmission.

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Le groupement foncier viticole (GFV)

Un groupement foncier viticole (GFV) est un groupement foncier agricole non-exploitant qui a pour objectif la propriété collective d’un domaine viticole, comprenant vignes et propriétés immobilières. Le capital de chaque groupement est divisé en parts souscrites par des particuliers qui en deviennent associés. Chaque vignoble est acquis selon des critères tels que l’emplacement, la notoriété de l’appellation ainsi que les perspectives de développement. Les propriétés viticoles choisies sont toujours situées en zones d’appellation d’origine contrôlée (AOC) de grande renommée.

L’exploitation du domaine est confiée par un bail à long terme à un exploitant choisi pour son savoir-faire technique et commercial. Les dividendes, après déduction des frais de gestion et des impôts, sont distribués une fois par an en espèces ou en bouteilles de vin de la propriété.

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Les minimums d'investissement varient d'un bien à un autre et ce, en raison de plusieurs critères : emplacement, superficie, etc. Avec des rendements compris entre 3,5 et 5% (voire plus élevés), l’immobilier offre un couple rendement-risque très intéressant et permet de se créer une courbe exponentielle de patrimoine et des revenus infinis.

Les autres investissements immobiliers

La résidence principale

La résidence principale est définie par la loi comme « le logement occupé pendant au moins huit mois par an, sauf obligation professionnelle, raison de santé ou cas de force majeure, soit par le preneur ou son conjoint, soit par une personne à charge au sens du Code de la construction et de l’habitation » et où sont situés leurs centres d’intérêts professionnels et personnels.

Contrairement à l’investissement locatif, l’achat de sa résidence principale ne permet pas de bénéficier de l’effet de levier, et donc de s’enrichir grâce à l’endettement, puisqu’un apport de 10 % à 20 % du montant du bien immobilier convoité est généralement requis et il ne rapporte rien. Il s’inscrit généralement dans un projet de vie à long terme et non dans un objectif de création de patrimoine et de rendement.

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Les EHPAD et les résidences séniors

Les EHPAD sont des maisons de retraite médicalisées destinées à des personnes âgées nécessitant des soins au quotidien. Il est possible d’y acheter des chambres ou des lots et de les louer à un exploitant via un bail commercial à long terme, et non pas directement à son occupant.

Les résidences seniors s’adressent également à des retraités mais ces derniers demeurent autonomes. Elles offrent ainsi des services proches de ceux d’un complexe hôtelier tels que des des animations, des services de restauration, de l’aide ménagère, des services de télé-assistance et de dépannage, etc.

La France comptera 2,3 millions de personnes âgées dépendantes en 2060, soit deux fois plus qu’aujourd’hui. Investir dans une résidence médicalisée ou un EHPAD peut ainsi être judicieux, à condition d’agir avec rigueur. L'emplacement de la résidence est primordial.Idéalement, elle doit être située dans un cadre chaleureux et sécurisant, être à proximité de centres médicaux et hospitaliers et facile d’accès pour les proches. Raisonnez comme s’il s’agissait du futur lieu de vie de l'un de vos parents.

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Les résidences étudiantes

Les résidences étudiantes sont des immeubles situés à proximité des établissements d’enseignement supérieur (écoles de commerces, universités...), des principales commodités et des transports en commun. Elles sont majoritairement composées de studettes meublées (généralement entre 15 et 20m²) et offrent des services tels qu’une laverie, un service de gardiennage, une cafétéria ou une salle de repos.

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Les résidences de tourisme

Les résidences de tourisme sont composées de logements équipés pour recevoir une clientèle d’affaires et de loisirs en location saisonnière. Elles offrent des services similaires à ceux d’un complexe hôtelier, comme l’entretien des chambres, la fourniture du linge, la restauration ou encore la réception, mais doivent néanmoins permettre à la clientèle d’y séjourner en toute indépendance, notamment grâce à la présence d’une cuisine ou d’un coin cuisine par exemple.

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Les immeubles de rapport

Un immeuble de rapport est un bien immobilier divisé en plusieurs logements proposés à la location. Il se distingue de la copropriété, qui concerne plusieurs propriétaires, et permet d’éviter de subir ses contraintes, comme la réalisation de travaux imposés ou les refus d’améliorations.

En plus de centraliser la gestion des appartements, ce type de bien diminue également le risque de vacance locative puisque la probabilité que tous les locataires partent en même temps est relativement faible.

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Les minimums d'investissement varient d'un bien à un autre et ce, en raison de plusieurs critères : emplacement, superficie, etc. Avec des rendements compris entre 3,5 et 5% (voire plus élevés), l’immobilier offre un couple rendement-risque très intéressant et permet de se créer une courbe exponentielle de patrimoine et des revenus infinis.

Investir en Bourse

Les actions

Les actions sont des titres de propriété permettant de détenir des parts dans une société et donnent droit à un droit de vote lors des assemblées générales et des dividendes. Le marché des actions met en relation des entreprises en besoin de capitaux et des investisseurs en recherche de rendement. Il est possible d’investir en direct, ou en fonds et dans des sociétés d'investissement à capital variable (Sicav).

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Les obligations

Les obligations sont des emprunts émis avec un terme déterminé par des États, collectivités locales ou entreprises. L’emprunteur verse périodiquement des intérêts, ou coupon, à l’investisseur et rembourse la dette aux créanciers à échéances. Elles peuvent être revendues sur le marché obligataire avant leur échéance.

Il existe plusieurs types d’obligations. Les obligations à taux fixe pour générer un revenu complémentaire, les obligations à coupon zéro pour optimiser sa fiscalité, les obligations à taux variable pour des rendements plus élevés et les obligations à taux indexé pour se protéger contre l’inflation.

MT
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3

Les certificats d’investissement

Les certificats d’investissement sont des produits financiers semblables aux actions mais qui sont caractérisés par l’absence de droit de vote.

En compensation, ils offrent des dividendes bonifiés par rapport aux actions.

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Les bons de souscription d’actions (BSA)

Les bons de souscription d’actions (BSA), ou « stock options », sont des produits financiers donnant le droit à un investisseur d’acheter une action à une date et un prix déterminés à l’avance.

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4

Les options négociables

Les options négociables sont des produits donnant à l’investisseur le droit d’acheter ou de vendre un actif sous-jacent, comme les actions, les indices, ou les encore devises, à un prix fixé à l’avance et sur une période déterminée, en contrepartie du paiement d’une prime.

Une option reste négociable jusqu'à son échéance, sans être exercée, ou levée, et peut donc être revendue à la Bourse.

Les options négociables sont un support d’investissement complexe déconseillé aux investisseurs sans l’accompagnement d’un professionnel.

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4

Investir dans les entreprises

Le crowdequity

Le crowdequity permet à des petites entreprises de lever des fonds auprès de particuliers, d’institutions ou de personnes morales à condition de publier leurs comptes, les modifications de leurs statuts ainsi que les convocations de leurs associés en assemblée.

Les investisseurs possèdent alors des parts dans ces sociétés. Le crowdequity permet généralement à des start-ups ne souhaitant pas ou ne parvenant pas à lever du capital auprès des banques de bénéficier de fonds d’amorçage.

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100€

Le crowdfunding

Le crowdfunding, ou « financement participatif », est un mécanisme qui permet de mettre en contact des investisseurs et des porteurs de projet, comme les TPE ou les PME, à travers une plateforme en ligne.

L’objectif est de récolter des fonds auprès de particuliers afin de financer un projet créatif ou entrepreneurial. Il existe 3 types de financement participatif. Le don, le prêt avec ou sans intérêts, et l’investissement en capital.

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20€

Le crowdlending

Le crowdlending est un système de financement participatif dédié aux entreprises offrant une certaine lisibilité sur leur performance et justifiant d’une capacité d’endettement.

Elles proposent à des particuliers d’investir dans leurs projets au travers de crédits sous la forme de contrats de prêts, de minibons ou d'émissions obligataires via des plateformes. Autrement dit, les investisseurs prêtent de l’argent à une société pour un but précis, comme le lancement d’un nouveau produit, la reprise d’activité…

Si l’entreprise atteint son seuil de financement, elle rembourse les investisseurs, moyennant un taux d’intérêt fixé à l’avance.

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20€

Investir dans les crypto-monnaies

Le Bitcoin

Le Bitcoin est une monnaie immatérielle qui permet à son détenteur d’acheter des biens et des services sur Internet.

Le Bitcoin est un « crypto-actif » qui ne remplit pas le rôle d’une monnaie, selon le G20. Le terme crypto-actif fait référence à des « actifs virtuels stockés sur un support électronique permettant à une communauté d’utilisateurs les acceptant en paiement de réaliser des transactions sans avoir à recourir à la monnaie légale ». À la différence des monnaies classiques, le Bitcoin, comme toutes les devises virtuelles, n’est régulé par aucune institution financière mais repose sur un vaste réseau de gré-à-gré sur Internet.

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1€

Les autres crypto-monnaies

Depuis la création du Bitcoin en 2009, plus de 2 000 crypto-monnaies sont répertoriées, parmi lesquelles l’Ethereum, le Litecoin, le NEO ou le Ripple, chacune ayant ses propres caractéristiques et mécanismes. Ainsi, elles ne reposent pas toutes sur leur propre blockchain.

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Investir dans les livrets d'épargne réglementés

Le Livret A

Toute personne, majeure ou mineure, peut être titulaire d’un livret A. Les intérêts cumulés s’ajoutent au capital, pouvant ainsi porter sa valeur au-delà du plafond de 22 950 €. Une partie de l’épargne collectée par les établissements bancaires sert à financer les logements sociaux, la politique de la ville et l’économie via des prêts octroyés aux petites et moyennes entreprises (PME).

CT
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10€

Le Livret jeune

Le livret jeune est un produit d’épargne défiscalisé réservé aux individus âgés de 12 à 25 ans. Son taux est librement fixé par les banques mais il doit être au moins égal à 0,75 %, comme celui du livret A. Il est possible d’y déposer entre 15 € et 1 600 €, hors intérêts capitalisés.

CT
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10€

Le livret de développement durable et solidaire (LDDS)

Tous les établissements bancaires peuvent proposer le livret de développement durable et solidaire (LDDS). Il faut être majeur et avoir élu domicile fiscal en France pour pouvoir en ouvrir un. L’ajout des intérêts au 31 décembre peut porter la valeur du livret au-delà du plafond de 12 000 €.

Le livret développement durable permet, lui, de financer les PME et les TPE et les projets à vocation de développement durable tels que les financements des travaux d’économie d’énergie dans les bâtiments anciens.

CT
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1
10€

Le livret d’épargne populaire (LEP)

Le livret d’épargne populaire (LEP) est réservé aux personnes à bas revenus afin de leur permettre de bénéficier de l’accessibilité bancaire. Il présente un taux de rémunération avantageux par rapport aux autres livrets d’épargne défiscalisés tels que le livret A.

CT
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30€

Investir dans les livrets d'épargne non réglementés

Le Livret sociétaire

Les livrets sociétaires sont des produits d’épargne réservés aux sociétaires d’un organisme mutualiste ou coopératif tel que le Crédit Agricole, la Banque Populaire, la Caisse d’Épargne, le Crédit Mutuel, etc.

Autrement dit, l’accès au livret est réservé aux personnes détenant des parts sociales. Chaque établissement fixe librement le nombre de parts nécessaires pour devenir sociétaire. Le plafond et la rémunération des livrets sociétaires diffèrent d’une banque à une autre.

Les fonds produisent des intérêts aussi longtemps que le plafond de dépôt n’est pas atteint. Lorsque c’est le cas, seuls les intérêts capitalisés augmentent le montant du livret. L’épargne versée sur le livret est disponible en permanence.

Dans la majorité des cas, la durée de vie des livrets sociétaires est illimitée.

CT
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10€

Le Livret B

Proposé exclusivement par la Caisse d’épargne, le livret B est un compte d’épargne fiscalisé. À ce titre, il est soumis à l’imposition au titre de l’impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux.

Le montant et la périodicité des versements suivants sont entièrement libres puisqu’aucun plafond n’est fixé. Les retraits sont également libres et illimités, bien qu’une somme de 10 € doive rester en permanence sur le livret B.

Contrairement au livret A, son taux n’est pas réglementé par les pouvoirs publics. Chaque caisse régionale fixe son propre taux, qui demeure néanmoins toujours inférieur ou égal à celui du livret A.

Le livret B est ainsi principalement utilisé pour placer ses liquidités restantes lorsque le plafond des autres livrets d’épargne a été atteint.

CT
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10€

Investir dans les comptes rémunérés

Le plan d'épargne logement (PEL)

Le plan d'épargne logement (PEL) est un produit d’épargne réglementé qui ouvre droit à un prêt immobilier.

Le montant de ce prêt est proportionnel aux intérêts touchés sur la durée du placement. Le taux d’emprunt dépend de la date d’ouverture du PEL. Son ouverture est conditionnée à des versements obligatoires, de 540 € par an minimum, et jusqu’à ce que le plafond de 61 200 € hors intérêts capitalisés soit atteint, ou que le contrat ait pris fin, la durée minimale étant de 4 ans et la maximale de 10 ans. Au-delà de 10 ans, plus aucun versement n’est possible sur le PEL mais il continue de produire des intérêts.

L’investisseur dispose alors d’un délai de 5 ans, à compter du terme des versements, pour utiliser ou céder ses droits à prêt. Au-delà, il perd ses droits.

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10€

Le compte épargne logement (CEL)

Le compte épargne logement (CEL) est un produit d’épargne rémunéré permettant aux particuliers ayant un projet immobilier d’emprunter à un taux avantageux. Le versement initial doit être d’un montant minimum de 300 €. Le montant des autres versements est libre mais avec un minimum de 75 €. Toutefois, les versements ne doivent pas entraîner le dépassement du plafond du CEL, fixé à 15 300 €.

Après une période d’épargne de 18 mois, le détenteur du CEL peut demander à sa banque de lui accorder un crédit immobilier. Si le dossier est accepté par la banque, l’emprunteur peut alors obtenir un taux avantageux. Les fonds peuvent néanmoins être retirés à tout moment.

CT
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1
300€

Le compte à terme (CAT)

Le compte à terme (CAT) est un produit d’épargne qui offre un taux d’intérêt supérieur à la moyenne des autres livrets bancaires, à condition que les sommes déposées y restent bloquées pendant une durée déterminée ou renouvelable. Il y a plusieurs types de contrats, comme les CAT à taux progressif, fixe, variable, les CAT cumulés avec d’autres produits d’épargne… À l’ouverture du compte, un versement unique est effectué.

En cas de retrait anticipé de la somme, des pénalités, dont les montants sont laissés à l’appréciation des banques, sont appliquées.

CT
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10€

Investir dans les matières premières

L'or

Il existe plusieurs façons d’investir dans l’or. Il est possible d’acheter de l’or physique sous forme de barres, lingots, plaquettes ou pièces et de le stocker soi-même, dans un coffre-fort à la banque ou de le confier à une société spécialisée.

Il est également possible d’investir dans l’or papier en recourant à des ETF ou « trackers » et opter pour des fonds communs de placement (FCP) ou pour des produits dérivés. Enfin, l’investisseur peut acheter des actions de sociétés aurifères aux bilans sains et capables de résister si le cours de l’or était amené à baisser.

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Les autres métaux précieux

Bien que l’or et l’argent soient les métaux précieux les plus prisés, d’autres, moins connus, peuvent également être utilisés comme supports d’investissement. Parmi eux figurent le platine ainsi que le palladium, utilisés dans de nombreuses applications industrielles.

Après avoir minutieusement étudié les différents marchés, l’investisseur doit choisir un courtier qui lui fournira alors l’accès à ces supports d’investissement.

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Le pétrole

Il y a quatre principales manières d’investir dans le pétrole :

• Investir dans le pétrole « papier » via des produits dérivés : les futures, les leverages ou les turbos permettent de spéculer à la hausse et à la baisse sur le pétrole.

• Acheter des actions de sociétés d’exploitation de gisements de pétrole.

• Se positionner sur le pétrole par le biais de fonds indiciels cotés en Bourse : les ETF, ou « trackers », peuvent s’échanger comme des actions et ont pour objectif de répliquer la performance des indices pétroles.

• Investir dans l’or noir grâce à des OPCVM et fonds spécialisés dans le pétrole ou les matières premières énergétiques afin de déléguer le choix des sociétés et la gestion à un tiers gérant spécialisé.

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Investir dans les objets de collection

Les timbres

Comme l'ensemble des objets de collection, le marché des timbres de collection est un marché de spécialistes, appelé marché de la philatélie. Pour initier une collection de timbres, il est possible de faire appel à des marchands et des experts reconnus ou d’en acquérir lors de ventes aux enchères. Des frais d’adjudication viennent toutefois gonfler le prix d’acquisition.

La valeur d’un timbre repose principalement sur son potentiel d’appréciation. L’ancienneté, la rareté et l’état sont autant de critères à prendre en compte.

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Les pièces

La numismatique renvoie aux pièces ayant eu ou ayant toujours un cours légal dans leur pays d’émission et dont la prime de fond excède les 20 %.

Il est possible d’acheter des pièces royales, des pièces romaines, des pièces de la Monnaie de Paris, des médailles, etc.

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Les objets d’art et d’antiquité

L’investissement dans l’art peut concerner des œuvres d’art, des sculptures et des tableaux anciens, des photos, des dessins d’art, des gravures, des tapisseries, etc. Comme pour tous les objets de collection, leur prix dépend de leur rareté, de la notoriété de l’artiste, de l’état de conservation, etc.

Ces dix dernières années, les objets de collection ont suscité un regain d’intérêt auprès des investisseurs. Plus de 250 % d'augmentation pour les timbres, 227 % pour les pièces de monnaie, 193 % pour les objets d’art, 176 % pour le vin, 156 % pour les bijoux ou encore 82 % pour les montres.

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Le vin

Il existe plusieurs façons d’investir dans le vin :

• Le groupement foncier viticole (GFV) : il permet à des particuliers de se regrouper pour acquérir un domaine viticole et en récolter les bénéfices en espèces ou en bouteilles de vin de la propriété.

• Les fonds communs de placement (FCP) : les investisseurs souscrivent à des parts dans des fonds qui acquièrent, stockent et revendent des vins sélectionnés.

• La cave patrimoniale : le principe est d’acheter des bouteilles de vins afin de dégager une plus-value lors de la revente. Diverses offres sont disponibles en fonction du potentiel d’épargne. La cave libre, l’investisseur verse un montant mensuel prédéfini qui sera placé selon les opportunités de l’établissement, ou la cave déterminée, un capital minimum est versé à l’ouverture et misé sur une cave établie, généralement des grands crus.

• L’achat direct : il est possible d’acheter du vin directement auprès de négociants, de cavistes ou de spécialistes professionnels.

Le choix des grands crus, leur stockage qui doit être optimal afin de garantir leur qualité et leur valeur, ainsi que leur revente sont des étapes à ne pas négliger dans le cadre d’un achat direct.

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Les bijoux

S’il est rare, original et rehaussé de pierres précieuses comme le diamant, l’émeraude, le rubis et le saphir ou semi-précieuses comme l’aigue-marine, l’améthyste, la citrine, la cordiérite, le péridot, la tanzanite, la topaze et la tourmaline, un vieux bijou s’apprécie avec le temps.

Les bijoux des années 1920 ou 1930, issus des grandes maisons de création tels que Van Cleef & Arpels ou Cartier par exemple, se vendent ainsi au prix fort.

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Investir dans les animaux

Les vaches à lait

Des sociétés spécialisées réunissent des particuliers afin de constituer un troupeau, dont la gestion est confiée à un exploitant agricole à travers un bail à cheptel. D’une durée habituelle de 3 ans, le bail à cheptel est un contrat par lequel le gérant garde, nourrit, soigne et exploite les bêtes d’un propriétaire-bailleur, qui en conserve toutefois la « propriété ». Le preneur, qui n’a pas à engager de capitaux pour composer son troupeau, profite seul du laitage, du fumier et du travail des animaux.

Le croît, c'est-à-dire l’augmentation d’un troupeau dû aux naissances, se partage entre deux parties. Les bœufs, les mâles, restent la « propriété » de l’exploitant tandis que les génisses, les femelles, sont réparties à 50 % entre le gérant et le propriétaire. La rentabilité du placement résulte ainsi de la vente de ces nouvelles génisses.

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1 500€

Le cheval de course

Davantage motivée par une grande passion équestre, l’acquisition d’un cheval de course permet également de générer des gains grâce à ses victoires lors de compétitions et à la vente des saillies. Un cheval « performant » peut en faire plus d’une centaine chaque année et certaines saillies se négocient autour de 1 500 €. Cet investissement engendre toutefois des frais importants, jusqu’à 30 000 € par an, entre les frais d’engagement, de pension, de soins...

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30 000€

Investir dans les conteneurs

Les conteneurs maritimes

Les compagnies maritimes ne possédant qu’une partie de la flotte de conteneurs qu’elles utilisent en raison des coûts élevés d’immobilisation des navires, elles recourent souvent au crédit-bail.

L’investisseur fait l’acquisition de conteneurs puis les loue aux compagnies maritimes en passant par des sociétés spécialisées, telles que Touax par exemple et des sociétés intermédiaires comme des fonds communs de placement à risques (FCPR).

En contrepartie, l’investisseur reçoit des loyers et peut, au terme du placement, revendre ces conteneurs.

L'entrée en vigueur des nouvelles normes d'émissions de soufre pour le transport maritime au 1er janvier 2020, les différentes épidémies comme la peste porcine africaine, le coronavirus, mais aussi la guerre commerciale entre Pékin et Washington ont toutefois provoqué un important choc logistique.

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Investir dans les enveloppes fiscales

L’assurance-vie

L’assurance-vie est un produit d’épargne par lequel un assureur ou une banque s’engage à verser, à la fin du contrat, le capital investi et les intérêts produits par le contrat lorsque survient un événement lié à l’assuré, sa survie ou son décès.

En cas de (sur)vie du souscripteur à l’échéance du contrat, il reste le bénéficiaire des fonds et peut récupérer librement le capital ainsi que les intérêts sous forme de capital ou de rente. En cas de décès du souscripteur avant la fin du contrat ou d’un événement déterminé, comme la fin des études des enfants par exemple, les fonds seront alors transmis aux bénéficiaires qu'il a dûment désignés.

L’assurance-vie est une enveloppe. Le capital placé sur le contrat peut être investi sur différents supports. On distingue généralement trois grandes familles :

• Les contrats monosupports : l'intégralité de l'épargne est placée sur un fonds unique, garanti et sécurisé qui ne peut générer aucune perte mais qui offre, en contrepartie, un potentiel de rendement faible. Il s'agit du fonds en euros. Le capital est investi sur des produits sans risques tels que des obligations d’États ou d’entreprises. Une partie du capital peut également être positionnée en immobilier et/ou sur le marché financier, via des fonds en euros immobiliers et dynamiques, pour dynamiser le rendement de ce support, sans pour autant remettre en cause la garantie du capital.

• Les contrats multisupports : ils permettent au souscripteur de ventiler son capital sur différents actifs, en fonction de son profil de risque. Il s'agit des fonds en euros et des unités de compte, comme les OPCVM actions, obligations et diversifiés, les SCPI, les produits structurés… Plus risqués par nature, ces derniers n’offrent toutefois aucune garantie en capital.

• Les fonds Euro-croissance : à mi-chemin entre les fonds en euros et les unités de compte, ils proposent une gestion dynamique du contrat pour offrir plus de rendement que les fonds en euros, en consacrant une part des fonds sur des actifs risqués tels que les actions par exemple, tout en maintenant une certaine garantie sur le capital.

Outre les avantages fiscaux et successoraux, l'assurance-vie est un produit d’épargne qui permet de répondre à plusieurs objectifs. Se constituer une épargne de précaution, faire fructifier son capital, préparer sa retraite, protéger son conjoint, transmettre ses actifs, anticiper un projet immobilier en font notamment partie.

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100-1000€

Le contrat de capitalisation

Le contrat de capitalisation est un produit d’épargne qui permet d’investir sur des supports financiers, comme les fonds en euros et/ou les unités de compte, moyennant des intérêts tout au long du contrat. En cours de contrat, l’épargnant peut retirer tout ou partie de ses fonds. À son terme, ces derniers lui seront reversés sous forme de rente viagère ou de capital.

Contrairement au contrat d’assurance-vie, le contrat de capitalisation ne repose pas sur l’anticipation et la couverture d’un risque : il ne dépend pas de la durée de vie du souscripteur.

De même, le contrat de capitalisation ne se dénoue pas au décès du souscripteur et fait partie de la masse successorale. Les héritiers pourront alors racheter le contrat ou le maintenir.

MT/LT
2

Le compte-titres

Un compte-titres permet à des particuliers de détenir tout type de titres financiers. Il doit ainsi être rattaché à un compte courant afin de pouvoir réaliser des achats et des ventes et débiter ou créditer le montant des opérations.  

Différents types de valeurs mobilières peuvent être logés au sein d’un compte-titres, comme les actions, les obligations, les turbos, les warrants, les certificats d’investissement, les ETF ou « trackers », les bonds de souscription d'actions (BSA), les contrats de différence (CFD)…

À l’instar d’un compte bancaire courant, un compte-titres peut prendre plusieurs formes :

• Un compte-titres individuel : seul le titulaire peut réaliser des opérations ;

• Un compte-titres joint : il appartient à deux personnes qui peuvent effectuer indépendamment des opérations ;

• Un compte-titres indivis : il appartient à deux personnes au minimum qui doivent avoir avoir l’accord des autres titulaires du compte pour effectuer une opération.

MT/LT
2
150€

Le plan d'épargne retraite (PER)

Le plan d'épargne retraite (PER) est le nouveau produit d’épargne retraite issu de la loi Pacte et disponible depuis le 1er octobre 2019. Il permet d’économiser pendant sa vie active afin de bénéficier, lors de la retraite, d’une rente viagère ou d’un capital.

Tous les dispositifs classiques de retraite sont remplacés par un seul et unique produit, le plan d'épargne retraite (PER). Il est décliné en 3 versions :

• Le PER individuel, qui succède au plan d'épargne retraite populaire (PERP) et au contrat Madelin. Il est ouvert à tous.

• Le PER d'entreprise collectif, qui succède au plan d'épargne retraite collectif (Perco) et est ouvert à tous les salariés d'une entreprise, sans obligation de souscription.

• Le PER d'entreprise obligatoire, qui succède aux contrats « article 83 »  et est ouvert à tous les salariés d'une entreprise ou réservé à certaines catégories de salariés. Les salariés concernés ont l'obligation de souscrire.

Chaque PER est divisé en 3 compartiments. Le premier regroupe les versements volontaires. Il peut s’agir des versements effectués sur un PER individuel, collectif ou obligatoire. Le deuxième regroupe les versements issus de l’épargne salariale ou du compte épargne temps via les PER d’entreprise. Le dernier regroupe les versements obligatoires versés par l’entreprise ou le salarié dans le cadre du PER obligatoire.

La loi PACTE, promulguée en mai 2019, permet, en outre, aux épargnants de transférer leur épargne d’un PER à un autre.

LT
2
2
50-1 500€

Le plan d'épargne en actions (PEA)

Le plan d'épargne en actions, créé en 1992, est un produit d’épargne permettant aux contribuables d’acquérir et de gérer un portefeuille d’actions d’entreprises européennes, tout en bénéficiant, à certaines conditions, d’une exonération d’impôt. Il permet ainsi d’investir sur des valeurs de grande capitalisation boursière, de type CAC40 ou SBF 120.

Le compte-titres PEA-PME a été créé en 2014 pour favoriser l’épargne vers le financement des PME et ETI françaises.

Autrefois, seul un majeur domicilié fiscalement en France pouvait ouvrir un PEA. Grâce à la loi PACTE, promulguée en mai 2019, les jeunes âgés de 18 à 25 ans et les mineurs émancipés rattachés au foyer fiscal de leurs parents pourront également ouvrir leur propre PEA. Hormis le plafonnement à 20 000 €, ce PEA jeune offre les mêmes avantages que le PEA « classique ». Le montant versé dans le cadre d’un PEA jeune entraîne néanmoins la diminution du plafond du PEA des parents.

Exemple : Si Nicolas verse 15 000 € sur son PEA jeune, Pierre et Odile, ses parents, ne pourront pas investir plus de 135 000 € sur leur PEA.

Dès lors que le jeune n’est plus rattaché au foyer fiscal de ses parents, le plafond de son PEA monte à 150 000 €.

Le plafond de versement est de 150 000 € pour le PEA classique. La loi PACTE a instauré un nouveau plafond de versement pour le PEA-PME. Il est désormais de 225 000 €, contre 75 000 € auparavant. Toutefois, les détenteurs d’un PEA et d’un PEA-PME ne pourront pas verser plus de 225 000 € sur les deux plans. Ils devront répartir les sommes en respectant le plafond de 150 000 € du PEA. Les revenus du PEA sont soumis aux prélèvements sociaux.

Hormis la création du PEA jeune et l'instauration d'un nouveau plafond de versements pour le PEA-PME, la loi Pacte a modifié d'autres règles contraignantes afin d'encourager l’investissement en actions, « qui offre de meilleures perspectives de rendement sur le long terme (...) » selon Bruno Le Maire.

Les conditions de sortie du PEA ont été assouplies. Avant la loi PACTE, tout retrait effectué avant 8 ans entraînait sa clôture automatique. Lorsqu'un retrait était effectué entre 5 et 8 ans, le plan n’était pas clôturé mais il n’était  plus possible de faire de versements. Enfin, après 8 ans, tout retrait empêchait de faire de nouveaux versements.

Avec l’entrée en vigueur de la loi PACTE, la distinction entre les plans de plus de 5 ans et ceux de moins de 8 ans et les plans de plus de 8 ans disparaît. Désormais, il est possible d’effectuer des retraits dès les 5 premières années d’ouverture du PEA sans qu’il ne soit clôturé. Des versements complémentaires seront possibles après ce retrait partiel, dans la limite des plafonds.

La loi prévoit également la possibilité d’inclure les titres provenant du financement participatif dans un PEA-PME. Il s'agit des titres participatifs, des obligations à taux fixe et des minibons.

Enfin, à compter de juillet 2020, les frais du PEA, tels que les frais d'ouverture, de tenue de compte, d'arbitrages, de transfert, de clôture…seront plafonnés. Ainsi, selon Bercy, « une personne ayant investi 1 000 € dans des actions d’une société cotée s’acquittera, au plus, de 9 € de frais annuels, contre 20 € en moyenne actuellement ». Si ce décret ne change rien pour les clients des courtiers en ligne, dont les tarifs sont déjà inférieurs à ces plafonds, il est, en revanche, une véritable aubaine pour les particuliers détenant des PEA dans les banques traditionnelles.

MT/LT
5
2
10€

Investir dans les enveloppes immobilières

La société civile immobilière (SCI)

Une société civile immobilière (SCI) est un contrat de société par lequel des associés décident de mettre en commun un ou plusieurs bien(s) immobilier(s) afin d’en partager les bénéfices ou de profiter de l’économie qui pourrait en résulter, tout en s’engageant à contribuer aux pertes.

Il s’agit donc d’une société civile dotée d’un objet immobilier.

1. La SCI à l’impôt sur le revenu (IR)

Une SCI est, par défaut, soumise à l’impôt sur le revenu (IR). Les associés sont imposés sur leurs revenus fonciers en fonction des parts qu’ils détiennent dans la SCI. On parle de revenus fiscalement transparents.

À ce titre, les associés doivent donc déclarer leurs revenus comme des revenus fonciers classiques.

Comme pour un investissement direct, la SCI peut déduire certains frais des loyers perçus afin de n’être imposée que sur les bénéfices réels, et non pas sur l’ensemble des loyers nets perçus.

2. La SCI à l’impôt sur les sociétés (IS)

Il est également possible pour les associés d’une SCI d’opter pour l’impôt sur les sociétés (IS). Ce choix est toutefois irrévocable. Il n’est pas possible de basculer de l’IS à l’IR.

Dans ce cas, la notion de fiscalité transparente disparaît puisque c’est la société qui est imposée selon un barème défini par la loi. Il va de 15 % du résultat imposable de la société jusqu’à 38 120 € de résultat à 33,33 % si le résultat de la SCI est supérieur à ce montant.

MT/LT
4
1€

La SARL de famille

La société à responsabilité limitée (SARL) de famille est une société dont les associés, portés par un « projet familial commun », sont membres d’une même famille, c'est-à-dire enfants, parents, grands-parents, frères et sœurs et conjoints ou partenaires pacsés.

À l’exclusion des activités libérales, toute activité commerciale, artisanale, agricole ou industrielle peut être exercée en SARL de famille.

La SARL de famille ne doit pas être confondue avec l’entreprise familiale, dont la direction est transmise de génération en génération.

MT/LT
1€

Investir dans les produits défiscalisants

Les fonds d'investissement de proximité (FIP)

Les fonds d'investissement de proximité (FIP) sont des fonds communs de placement à risques (FCPR) donnant droit à une réduction d'impôt, à condition que les actifs soient constitués à 70 % de valeurs mobilières comme les actions ou obligations et/ou de parts de SARL émises par des sociétés dont 10 % au moins de PME régionales créées ou exerçant une activité depuis moins de 5 ans. Les 30 % restants sont placés dans des instruments financiers autorisés par la réglementation comme les actions ou les obligations.

MT/LT
3
50-3 000€

Les fonds communs de placement dans l'innovation (FCPI)

Les fonds communs de placement dans l'innovation (FCPI) sont des fonds qui permettent à des investisseurs de financer des PME innovantes non cotées.

Ils sont composés de 60 % minimum de valeurs mobilières et de 40 % maximum de placements libres choisis par le fonds en fonction de ses objectifs d’investissement.

En contrepartie de cet investissement, et sous réserve de s’engager à conserver les parts pendant au moins 5 ans, l’investisseur bénéficie d’avantages fiscaux. Le montant de la réduction d’impôt est égal à 18 % du montant investi au sein du FCPI, hors frais d’entrée, au cours de l’année d’imposition. Le montant de la réduction d’impôt ne peut être supérieur à 2 160 € pour une personne seule et 4 320 € pour un couple.

MT/LT
3
500-3 000€

Les sociétés de financement de l’industrie cinématographique et de l’audiovisuel (SOFICA)

Les sociétés de financement de l’industrie cinématographique et de l’audiovisuel (SOFICA) collectent des fonds privés afin de financer la production cinématographique et audiovisuelle.

Les investisseurs bénéficient alors d’une réduction d’impôt à hauteur de 48 % des sommes versées, dans la limite de 18 000 € et de 25 % du revenu net global, lorsque la société d'investissement s’engage à consacrer 10 % de ses investissements en faveur du développement des séries audiovisuelles ou du financement de l’exportation.

MT/LT
3
5 000€

La loi Girardin

La loi Girardin est un dispositif de défiscalisation ayant pour objet d'accorder une aide fiscale au titre de la réalisation d'investissements dans les secteurs considérés comme prioritaires pour le développement économique, énergétique et social des départements et collectivités d'Outre-mer.

Les résidents fiscaux français peuvent bénéficier d'une réduction d'impôt l’année suivant leur investissement, à condition qu’ils réalisent des investissements dans des matériels industriels neufs, des équipements de production d’énergie renouvelable ou des logements sociaux neufs dans les DOM-TOM.

L’octroi de l’avantage fiscal est conditionné à la location du bien financé par un exploitant local et ce, durant 5 ans minimum.

Au terme du bail, le bien est définitivement cédé au locataire ultramarin.

MT
3

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